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Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 20:28Pour Chloé et MarieLa respiration
Comme des espaces posés entre les lignes
L'attache de mon bras qui m'interdit d'écrire
Je ne trouve aucun charme
Au bleu inextinguible des lueurs de veilleuse
Les secondes murales font presque autant de bruit
Que le galop serti derrière la cicatrice
Et pourquoi aïe ?
Mais tellement vous autour de moi
Rire fou était inévitable
Nous dormirons une autre fois finalement
La parenthèse fermée, c'est vrai qu'elle fut réussie
La nuit
C'était même encore plus beau après
Le vent doré si tôt dans les nuages
C'était du matin qui avanceComme je ne vais pas mourir
(parce que j'ai pas le temps)
Je lirai l'embrasure des silences
Restés ouverts entre les mots
Et je n'aurai pas mal
Même quand je ris11 octobre 2011
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Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 20:25
Parce que le vif-argent
des reflets dans les vagues
parce que le contre-jour de l'enfant et son geste
l'ellipse du galet, son tracé dans le vent
j'aimerais rester là
à la bordure du soir
juste à portée d 'envols
juste bien
un ballet d'ailes et d'eau
du bonheur pour une fois
dans l'écume et le sel des pétales de soleil
c'est un octobre bleu
un demain dans le ciel
et j'ai la tête à Toi22 octobre 2011
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Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 20:23
La tendresse prudente
Elle est d'arête vive
Comme une branche d'étoile
Parce que même ça c'est difficile
Les étoiles
Elles filent un coton de brumes outre-mer
Et je n'arrive pas à être tout à fait
Tout à fait là
Un mot et puis un mot
Une avancée de ciel où rien n'est écrit
Prendre une nuit d'avance
Pour voir où ça ira
Rester sur le seuil
Dans les courants de l'air
Ta porte ouverte
Parce que c'est plus que ça, un cap
Du chaud du froid et puis du chaud
Et puis du froid
Parce que c'est plus que ça
Un capOctobre 2011
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Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 20:23
Mais rien
Une absence
Un passage à franchir
Un frôlement
Une éraflure, d'accord
Une rivière étrécie, des galets sur mesure
Des éclats de soleil en surface
Qui palpitent
C'est comme un silence avec des mots dedans
Des mots d'échanges tus
Et puis plus rien alors
Un moody blues
ça n'a pas d'importance
ça n'a pas d'incidence
A peine un geste suspendu
ça ne veut rien dire quand ça tremble
La main, la voix, le paysage qui devient flou
Tout ça
Du limon sur les rives
Et le courant l'emporte
...
Mais rien, je te dis
C'est mon cœur mécanique
Il ne bat pas trop fort
Il met des majuscules là où il n'en faut pasSeptembre 2011
Texte paru au CAPITAL DES MOTS
1 commentaire -
Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 20:22
Certains jours
il y a quelque chose d'offensif
dans ce soleil qui brille bleu
au dehors de nous
et qui s'en fout
de nos sinistres, de l'état des lieux
désertés
de nos marées montantes
et le creux de nos vagues
aux brise-l'âme
et puis certains soirs
tu peux chavirer tous les crépuscules que tu veux
toutes les étoiles sont bues
dans le halo des nuits mal famées
ce soleil bleu est aussi froid
que le blanc carrelé des urgences
mais
bras-dessus bras-dessous
nous
on s'en fout
le matin revient le jour suivant
on est toujours vivantSeptembre 2011
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