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Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 20:45J'ai laissé s'éteindre les pétillements d'étoiles
Dans le vent de là-bas
Aujourd'hui j'évolue sous des rampes de lumières
Des milliers de néons comme une trainée de poudre
Des rêves propagés comme des incendies
Des comètes noyées au ciel d'aujour/nuit
S'il reste la lueur d'une flamme quelque part
Elle n'illumine rien
Elle n'écarte pas la pénombre alentour
Elle n'est pas un geste de reflet qui danse
Au ciel d'aujour/nuit les feux n'ont d'autre chaleur
Que celle des souvenirs
Des poussières d'étincelles échappées des Bengale
Ce n'est pas une victoire
Ce n'est pas une défaite non plus
Espoirs de papillon à se brûler les ailes ?
Peut-être
Mais pas sûr...Novembre 2011
Ce texte est inspiré par la chanson "Les yeux gris" de Michel Borla, extrait de son dernier album " La saison des fruits verts"Pour écouter "Les yeux gris", veuillez cliquer sur le lecteur ci-dessous :
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Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 20:38
Existe-t-il une pause dans le temps
Dans l'espace
Se dire je souffle un peu ?
Y a-t-il des rivages abordés
avec des battements de phares en pinceaux lumineux
Pour tout balayer pffuitt...
Existe-t-il une qualité de silence
Qui nous coulerait dedans comme un soleil versé
A même le cœur ?
Une sorte de rire muet en aparté
Quelque chose de léger à vivre
Quelque chose de soulagé
Qui ne devrait rien à rien
Un non-lieu
En fin
Au large de toutes les nuits
Un bonheur autarciqueNovembre 2011
4 commentaires -
Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 20:38
pour un chemin d'écume tendu entre les pierres
j'ai joué ce qui reste
j'ai gagné ce qui vient
le rush du courant, la crue des sentiments
la lumière minérale qui me bat dans les veines
ondes, la vie en perfusion
le ciel charrie du vent et charrie des oiseaux
et puis l'écho de l'eau
et j'ai joué
dedans
j'ai joué ce qui reste
j'ai gagné ce qui vient
le vent charrie du ciel, les oiseaux des rivières
ma vie un allant versDécembre 2011
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Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 20:36
La tournée des potes
De plein fouet la lumière
A la lisière du vent il y a plus de bleu
Et j'ai pris mon élan
Peut-être retrouver un peu de soi perdu
Aux brumes limitrophes
Aux saisons frontalières
Et puis c'est égarer un peu de soi aussi
Le chemin est plus long
C'est plus de pas à faire
Dans le redevenir
Dans le ciel à l'envers
Rester encore un peu
Garder un peu de temps
Garder
Ce qu'il y a de ciel là-bas
Plus bleu, plus grand
Une pause initiatique
Et puis c'est égarer tellement plus que cela
Quand je vous perds
Orion de l'hiverDécembre 2011
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Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 20:35L'édifice d'un nous menti
Mais autant d'autres
Nos autres
Venaient à colmater à la chaux des joies vives
Le sabre dans nos murs au bâti de silence
Et autant d'autres
Nos autres
Venaient à étayer le ciel crevé des tuiles
Nos autres
Aux badigeons de bleu sur les fenêtres
Nos pierres à pierres scellées
Nos frères lumineux
Ces flammes colossales sur nos terres brûlées
Piliers hypothétiques à nous tenir debout
Au bénéfice des doutes ajournés
On verra bien demain
Comme on ne sait plus faire
Sans eux
Et puis ce demain là alors est arrivé
Où ne suffisaient plus, nos autres
Nos lierres nous liantLeurs racines, dans les brèches
Novembre 2011
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