• J'ai laissé s'éteindre les pétillements d'étoiles
    Dans le vent de là-bas
    Aujourd'hui j'évolue sous des rampes de lumières
    Des milliers de néons comme une trainée de poudre
    Des rêves propagés comme des incendies
    Des comètes noyées au ciel d'aujour/nuit
    S'il reste la lueur d'une flamme quelque part
    Elle n'illumine rien
    Elle n'écarte pas la pénombre alentour
    Elle n'est pas un geste de reflet qui danse
    Au ciel d'aujour/nuit les feux n'ont d'autre chaleur
    Que celle des souvenirs
    Des poussières d'étincelles échappées des Bengale
    Ce n'est pas une victoire
    Ce n'est pas une défaite non plus
    Espoirs de papillon à se brûler les ailes ?
    Peut-être
    Mais pas sûr...

     

    Novembre 2011

     

    Ce texte est inspiré par la chanson "Les yeux gris" de Michel Borla, extrait de son dernier album " La saison des fruits verts"
     
    Pour écouter "Les yeux gris", veuillez cliquer sur le lecteur ci-dessous :

    Michel Borla

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  • Existe-t-il une pause dans le temps
    Dans l'espace
    Se dire je souffle un peu ?
    Y a-t-il des rivages abordés
    avec des battements de phares en pinceaux lumineux
    Pour tout balayer pffuitt...
    Existe-t-il une qualité de silence
    Qui nous coulerait dedans comme un soleil versé
    A même le cœur ?
    Une sorte de rire muet en aparté
    Quelque chose de léger à vivre
    Quelque chose de soulagé
    Qui ne devrait rien à rien
    Un non-lieu
    En fin
    Au large de toutes les nuits
    Un bonheur autarcique

     

    Novembre 2011

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  • pour un chemin d'écume tendu entre les pierres
    j'ai joué ce qui reste
    j'ai gagné ce qui vient
    le rush du courant, la crue des sentiments
    la lumière minérale qui me bat dans les veines
    ondes, la vie en perfusion
    le ciel charrie du vent et charrie des oiseaux
    et puis l'écho de l'eau
    et j'ai joué
    dedans
    j'ai joué ce qui reste
    j'ai gagné ce qui vient
    le vent charrie du ciel, les oiseaux des rivières
    ma vie un allant vers

     

     

    Décembre 2011

     

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  • La tournée des potes

     

    De plein fouet la lumière
    A la lisière du vent il y a plus de bleu
    Et j'ai pris mon élan
    Peut-être retrouver un peu de soi perdu
    Aux brumes limitrophes
    Aux saisons frontalières
    Et puis c'est égarer un peu de soi aussi
    Le chemin est plus long
    C'est plus de pas à faire
    Dans le redevenir
    Dans le ciel à l'envers
    Rester encore un peu
    Garder un peu de temps
    Garder
    Ce qu'il y a de ciel là-bas
    Plus bleu, plus grand
    Une pause initiatique
    Et puis c'est égarer tellement plus que cela
    Quand je vous perds
    Orion de l'hiver

     

    Décembre 2011

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  • L'édifice d'un nous menti
    Mais autant d'autres
    Nos autres
    Venaient à colmater à la chaux des joies vives
    Le sabre dans nos murs au bâti de silence
    Et autant d'autres
    Nos autres
    Venaient à étayer le ciel crevé des tuiles
    Nos autres
    Aux badigeons de bleu sur les fenêtres
    Nos pierres à pierres scellées
    Nos frères lumineux
    Ces flammes colossales sur nos terres brûlées
    Piliers hypothétiques à nous tenir debout
    Au bénéfice des doutes ajournés
    On verra bien demain
    Comme on ne sait plus faire
    Sans eux
    Et puis ce demain là alors est arrivé
    Où ne suffisaient plus, nos autres
    Nos lierres nous liant

    Leurs racines, dans les brèches  

    Novembre 2011  

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