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Quatrième volet
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Par Volets ou vers le 29 Août 2014 à 01:09
Ecrire, et pourquoi non ?
La barque est immobileCe sont les rives qui passentAux arbres fromagers, badamiersFlamboyantsPourquoi non, le chiendent ?Et même l'ombre oui,Même l'ombre rayonne, vénéneuseEpanouieEcrire ce qui pailletteLa poussière des grangesL'éternuerEn faire des contre-feuxDes aubes de jachères, nomadesEt pourquoi non ?Ecrire, la lune au ventreCes pierres dans mon jardin16 février 2014
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Par Volets ou vers le 29 Août 2014 à 01:09
Fusent la trille ronde des hulottes
des notes de gouttes chevêchesToutes ces étoiles précipitéesça roule comme un torrent clairOn ne sait pas ce qui paillettedu ciel qui ruisselle, orpailleurou la terre de sucre-givreC'est ainsi que ma nuit chemineen rond, dans le grand loinUne irrévocable frontièreMais tout finira bien par fondrel'hiver et la neigeet les chiensDe mémoire, leurs traces de pétales22 janvier 2014
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Par Volets ou vers le 29 Août 2014 à 01:08De quel droit ce cœur me heurte-t-il si fortde son poing le plus rage ?Il ne fait pas le tri et ne cloisonne pasla dureté consonne interactivedes chaos, leur écho toxiquesur les murset la douceur voyellede ce que je sais vivre encoreSi petite, sous les fleurscette boîte promise aux lèvres d'un brasierLe reste importe peuLe reste n'est pas valideSi ce n'est le bleu geaid'un message de plume21 décembre 2013Texte paru au CAPITAL DES MOTS
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Par Volets ou vers le 29 Août 2014 à 01:07Le vent s'est enroulé autour de ma fièvreVois la récolte des tempêtesFracas à l'infinide toutes les querelles du mondeOcéan/soufreDes digues de silencesme servent de brisantsJ'attendsque la nuit lève son ancre de brume fumerolleInsurrection de l'aubeDemain aura l'ampleurd'une délivrancesous la surface damée où j'ai semé les mots(un goût de terre dans la bouche)Demain descelleracette chape de ciel soudé à l'horizon
6 décembre 2013
Texte publié au CAPITAL DES MOTS
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Par Volets ou vers le 29 Août 2014 à 01:05
C'est à ça que ressemble l'eau dont nous avions soif
Serpents de moire/mirages
sur le goudron crevé
chaleur trouble de l'air
Tornades sèches
aux spirales de sable, de feuilles
de papiers grasUne porte mal fermée
mal ouverte, je ne sais pas ?
Et s'engouffre la nuit
et avec elle, le froid
la braise vive des pierres
nos pas blessésUne ombre amalgamée à tous mes faits et gestes
un regard collé à la serrure des mots
Ça fait comme un écho gercé
aux lèvresAlors taire ?
14 novembre 2013
Texte paru au CAPITAL DES MOTS
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