• L'unité ramifiée d'un par chemin
    A la palabre plurielle
    A chaque rang noué
    Treillage perlé de pluie
    C'est juste là où ça rouille
    A la corrosion des non-dits
    Mais du soleil à la sauvette
    Qui plic
    Et ploc
    Nous perfuse
    Petits bonheurs de contrebande
    Comme une traînée de feu
    Aux poudres buissonnières
    Ça vibre
    Et ça murmure
    Echos confidentiels
    Dans la nuit consentie
    C'est de la lumière qui chuinte
    Comme ça *******
     

    19 novembre 2012

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  • Depuis toujours
    de poussières latérite
    ou de sable ou de givre
    le même effritement granuleux sous les pas
    Le même froid d'étoiles
    leurs cicatrices filantes et immuables
    nuit après nuit
    autant d'empreintes additionnées
    Sous un manteau de ciel
    le temps reflue
    La voix peut revenir alors
    flamme de lampe de toutes les tempêtes
    elle résorbe l'hiver, l'angle cassé des pierres
    et la douceur des ombres
    aussi
    Chaque bout d'éternité est une errance révolue
    La voix peut revenir
    elle est signe que tout s'achève
    signe que tout renaît
    Elle est le passage à découvert
    et l'immunité de l'aube
    A peine
    à peine frémissent sous la brise
    vouées au friable et à la transparence
    trophées abandonnés
    nos mues peaux de chagrin


    8 novembre 2012

    Texte paru à La Cause Littéraire  

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  • Des rives fertiles, elle passe au large
    Tangue jalousement son horizon cranté
    Sommets aux tracés obsolètes
    Le chien bleu andalou ne répond de rien
    Ni l'écureuil fugace, rousseur entraperçue  
    Automne
    Marée basse
    Elle cherche là
    Au repli des pénombres
    Un rêve inhabité
    Crypte au bout du hors-piste
    Le ciel bruisse noir
    Et les adrets s'embrasent de fleurs minérales
    C'est comme un hymne, un appel
    Elle engrange chaque jour qui passe
    Attise l'enfant-flamme au sommeil féroce
    Cette absence têtue qui la grignote
    En perdre l'impatience
     

    17 octobre 2012

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  • Nuit lente déraisonnable où rien ne cède
    Pas même un brin d'esquille
    Lune suspendue comme un attrape-rêves
    Son impact délayé dans les herbes brûlées
    Recadrer la vie
    Haute -Définition
    Déroger aux bonnes résolutions
    Lutter
    Et s'éploient vent debout
    L'aigre-doux/tamarin
    Ligne de sel équateur
    Froissé velours d'un baiser de cils papillon
    L'enfant passé, passant
    Sur le chemin dépossédé
    A petits grands pas

     

    26 septembre 2012  

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  • Musique de Rivière Noire: " Bate Longe"

    C'est le matin
    Le matin est à venir
    Comme une palissade éventrée
    Brèche béante où le vent bat
    J'ai descendu loin, je crois
    Les marches, vis sans fin
    Le courant des rivières, le cours de ma vie
    Le matin est à gravir
    Il y a de l'espoir à traverses
    Une pleine brassée de silences
    Saturés de voix comme il se doit
    Mais le souvenir est neuf
    Il prend sa source aux vasques de soleil
    Où j'ai lavé, lavé les brûlures du froid
    Le souvenir est neuf, je l'ai puisé demain
    Juste dans la coulée de lumière du matin
     

    10 septembre 2012

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