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Par Volets ou vers le 29 Août 2014 à 00:34
L'unité ramifiée d'un par chemin
A la palabre plurielle
A chaque rang noué
Treillage perlé de pluie
C'est juste là où ça rouille
A la corrosion des non-dits
Mais du soleil à la sauvette
Qui plic
Et ploc
Nous perfuse
Petits bonheurs de contrebande
Comme une traînée de feu
Aux poudres buissonnières
Ça vibre
Et ça murmure
Echos confidentiels
Dans la nuit consentie
C'est de la lumière qui chuinte
Comme ça *******19 novembre 2012
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Par Volets ou vers le 29 Août 2014 à 00:32
Depuis toujours
de poussières latérite
ou de sable ou de givre
le même effritement granuleux sous les pas
Le même froid d'étoiles
leurs cicatrices filantes et immuables
nuit après nuit
autant d'empreintes additionnées
Sous un manteau de ciel
le temps reflue
La voix peut revenir alors
flamme de lampe de toutes les tempêtes
elle résorbe l'hiver, l'angle cassé des pierres
et la douceur des ombres
aussi
Chaque bout d'éternité est une errance révolue
La voix peut revenir
elle est signe que tout s'achève
signe que tout renaît
Elle est le passage à découvert
et l'immunité de l'aube
A peine
à peine frémissent sous la brise
vouées au friable et à la transparence
trophées abandonnés
nos mues peaux de chagrin
8 novembre 2012Texte paru à La Cause Littéraire
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Par Volets ou vers le 29 Août 2014 à 00:32
Des rives fertiles, elle passe au large
Tangue jalousement son horizon cranté
Sommets aux tracés obsolètes
Le chien bleu andalou ne répond de rien
Ni l'écureuil fugace, rousseur entraperçue
Automne
Marée basse
Elle cherche là
Au repli des pénombres
Un rêve inhabité
Crypte au bout du hors-piste
Le ciel bruisse noir
Et les adrets s'embrasent de fleurs minérales
C'est comme un hymne, un appel
Elle engrange chaque jour qui passe
Attise l'enfant-flamme au sommeil féroce
Cette absence têtue qui la grignote
En perdre l'impatience17 octobre 2012
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Par Volets ou vers le 29 Août 2014 à 00:31Nuit lente déraisonnable où rien ne cède
Pas même un brin d'esquille
Lune suspendue comme un attrape-rêves
Son impact délayé dans les herbes brûlées
Recadrer la vie
Haute -Définition
Déroger aux bonnes résolutions
Lutter
Et s'éploient vent debout
L'aigre-doux/tamarin
Ligne de sel équateur
Froissé velours d'un baiser de cils papillon
L'enfant passé, passant
Sur le chemin dépossédé
A petits grands pas26 septembre 2012
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Par Volets ou vers le 29 Août 2014 à 00:30
Musique de Rivière Noire: " Bate Longe"
C'est le matin
Le matin est à venir
Comme une palissade éventrée
Brèche béante où le vent bat
J'ai descendu loin, je crois
Les marches, vis sans fin
Le courant des rivières, le cours de ma vie
Le matin est à gravir
Il y a de l'espoir à traverses
Une pleine brassée de silences
Saturés de voix comme il se doit
Mais le souvenir est neuf
Il prend sa source aux vasques de soleil
Où j'ai lavé, lavé les brûlures du froid
Le souvenir est neuf, je l'ai puisé demain
Juste dans la coulée de lumière du matin10 septembre 2012
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