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Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 18:13
Les grains d'un noir corail Pacifique
L'étincelle polyphonique du mica
Eclat rose des sables d'Ivoire
J'accomplis mon pèlerinage
De rivages enfuis mais
Dans l'étrangle
Des mots
Un
Galet
Coincé là
Dans le paysage
Et j'aurai beau tourner
Et retourner sur mes pas
Ne te m'éprends pas de moi
J'aurai toujours la tête en bas
Dans le sablier de mon histoireFévrier 2011
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Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 18:12
Je franchis
des passerelles dont j'ai perdu le code
dans l'urgence de tout jeter, j'ai jeté demain
Je brûle
d'une mémoire de fièvres erratiques
et je m'égare loin des incendies que tu me tends
J'accoste
le crépuscule offert d 'un presque monde
et le murmure liquide d'un vent coulis
Je garde
le bruissement flamme et feu de la pluie
like a memory it falls crépitant
Février 2011
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Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 18:11
La pénombre
mi jour mi noire
derrière les vitres,
et ces fronts posés contre, luttant de solitude.
Les immeubles fragmentés de lucioles immobiles,
toutes ces bribes de vie qui défilent
pendant que se fragmentent
mi rouges mi soir
nos ombres.
Je suis ivre du rythme de l'instant que j'emporte,
parce qu'il faudra bien que je le porte en moi
à présent,
à jamais.
Mon coeur effréné bat plus loin que je ne sauve,
dans ce train qui m'en va plus loin que tu ne crois,
plus loin que je ne sais.
Janvier 2011
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Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 18:11
Vider jusqu'à la lie
le trop plein d'un silence
qui me déborde
le trop plein de si loin
en loin où je me perds
le trop plein de ce vide
d'âme où je me noie
J'écope à ras le bol
des larmes à ras bordJanvier 2011
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Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 18:09
Un poison numérique fait son chemin digital
où j'anicroche, je faille, je m'embrase.
A cautériser, je m'applique mais...
Je m'aveugle toute seule au reflet feed-back
d'un soleil métallique.
Friches ou défriches, c'est du pareil au même.
Je me tiens tu me tiens,
il faudrait raser les épines des jours.
Encore la langue qui fourche,
je ne sais faire que ça,
fourcher les mots en double sens
giratoire, je ne sais plus marcher je crois.
Je tourne en rond
ou pas,
c'est du pareil au m'aime.
Aller de l'avant, allez !
j'ai juste oublié de manger aujourd'hui
où avais je la tête?
Cette peluche que je caresse en pensant à mon chien,
c'est ma poupée vaudouce.
A rêver de tendresse, je m'applique mais.
Il faudrait que je pense à dormir un jour.
Ou même cette nuit.
J'y pense, et puis
j'oublie.
Janvier 2011
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