-
Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 17:34
Oui je sais, j'ai perdu mes fenêtres d'éternité,
mes fenêtres du jamais,
j'ai perdu mon ciel.
Les avions sabrent de lignes de fuite mon nouvel horizon.
Oui je sais, j'ai perdu mes fenêtres d'essentiel.
Le soleil ne traverse pas,
il s'éteint sur mon abat-jour, mon abat-joie.
Sur mon écran s'affichent les rivières de vent,
du paysage en boîte, je sais.
Je peux fermer les yeux,
à tant fixer ces aubes
elles restent empreintes,
résiduelles.
Ouaga Wallaye Nawak (mes chiens), mes fidèles!
Mes mains gardent en mémoire
leur toucher de velours, sensuelle perpétuité.
Gianmaria Testa arpège,
il m'emporte,
il m'importe tant...
J'ai perdu mes fenêtres du jamais plus,
je n'y reviendrai pas,
j'ai déclaré forfait
illimité.
Dans ma rue des chagrins posthumes
il n'a jamais été si tard.
Il bruine, il nuit
sur ton échappée d'elle.2010
Texte paru à La Barbacane N° 95/985 commentaires
-
Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 17:33
Tu as brûlé tes elles
au feu des artifices.
Crépuscule de ton carnaval.
Le masque tombe.
Rideau.
J'ombre chinoise,
je perdure.2010
votre commentaire
-
Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 17:20
Y a des gens qui marchent sur ma tête,
et des lunes électriques fichées sur des poteaux.
Des voitures se garent devant chez moi
mais personne ne vient.
D'ailleurs je n'ai plus
un seul chien qui aboie.
J'ai maintenant une clef
pour ouvrir ou fermer
mon accueil battant,
mon accueil béant,
ma porte ne bée plus.
Tu es devenu hier,
il me faudra du temps
pour ne pas te réveiller, déchirure. 2010votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique