• Essoufflée oppressée opaque
    la touffeur sourde des tac tac
    de mon coeur marteau !
    Maldonne, l'as désastre
    pique ma tête de mauvaise pioche
    Il a clouté tous mes passages
    et balisé toutes mes angoisses
    Enfant de la balle au rebond
    dire bondir
    toujours plus loin
    me libérer des mélopées
    où se lovaient nos taire à taire
    Lancinent les appels
    de la lune plein phare
    mon globe bleu et blond
    et blues.
     

    Janvier 2011

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  • Toi, et moi
    séparés par une virgule pour respirer,
    accent aigu comme une douleur,
    tu espères grave mais
    points de suspension à l'infini...
    Une majuscule pour commencer quoi ?
    Une nouvelle phrase point
    à la ligne.
    Tu crois que j'ai ouvert une parenthèse
    (et tu attends que je la ferme


    Janvier 2011

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  • Tous arrimés à la grand mare des canards
    nous avons attendu que bascule l'année,
    nous avons accueilli le soleil très bleu
    de ce nouveau janvier.
    Prendre une douche,
    se laver de l'an, du temps, se laver d'hier:
    ruissellent les saisons noyées,
    les heures scarifiées,
    les déraisons, les peurs,
    les tempêtes, les deuils.
    Et puis marcher
    sur cette portion d'hiver,
    terre de chèvres sous les semelles.
    Quand tout a basculé
    nous nous aimions toujours.
    Tout va bien.
     

    5 janvier 2011
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  • Pince mi et pince la sont sur un radeau,
    ça me gratte.
    L'ennui à la baille
    et la gueule de rire
    de nos ienchs hirsutes
    aux abois d'accueil ivres
    de n'importe quelles roues.
    Tout ça, tout ça,
    pelle mêle à la neige,
    dans l'air le parfum de la fumée du bois
    dont je me chauffe.
    Rosaire de pensées païennes,
    grains de soleils dévalisés par les oiseaux,
    des copeaux,
    des pétales de mots,
    des chevaux un cheval,
    des cadeaux un que dalle,
    j'en ai plus rien à pleure.
    Même pas mal.
     

    Janvier 2010

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  • Peut-être que nous n'avions pas eu assez de force
    pour nous souhaiter un devenir.
    Peut-être que nous avions fait une fausse note
    quelque part entre les mondes.
    Peut-être que nous nous étions trompés de porte.
    Peut-être ce soleil trop dilué...
    Franchir un nouveau seuil
    le coeur et le corps livrés
    à des morsures préméditées,
    mais nous n'en saurons rien
    avant l'heure.
    C'est toujours l'hiver que tout commence.
    Peut-être décaler janvier
    pour que l'année se lève
    avec le vent de juin,
    il n'y aurait pas besoin de rentrer du bois,
    pas de givre craquillant sous les pas,
    ni le silence glacé lacé autour de toi.
     
    Peut-être penser plus fort encore
    à nous souhaiter un devenir.


    2010

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