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Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 18:00
Essoufflée oppressée opaque
la touffeur sourde des tac tac
de mon coeur marteau !
Maldonne, l'as désastre
pique ma tête de mauvaise pioche
Il a clouté tous mes passages
et balisé toutes mes angoisses
Enfant de la balle au rebond
dire bondir
toujours plus loin
me libérer des mélopées
où se lovaient nos taire à taire
Lancinent les appels
de la lune plein phare
mon globe bleu et blond
et blues.Janvier 2011
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Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 17:59
Toi, et moi
séparés par une virgule pour respirer,
accent aigu comme une douleur,
tu espères grave mais
points de suspension à l'infini...
Une majuscule pour commencer quoi ?
Une nouvelle phrase point
à la ligne.
Tu crois que j'ai ouvert une parenthèse
(et tu attends que je la ferme
Janvier 2011
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Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 17:58
Tous arrimés à la grand mare des canards
nous avons attendu que bascule l'année,
nous avons accueilli le soleil très bleu
de ce nouveau janvier.
Prendre une douche,
se laver de l'an, du temps, se laver d'hier:
ruissellent les saisons noyées,
les heures scarifiées,
les déraisons, les peurs,
les tempêtes, les deuils.
Et puis marcher
sur cette portion d'hiver,
terre de chèvres sous les semelles.
Quand tout a basculé
nous nous aimions toujours.
Tout va bien.
5 janvier 2011
2 commentaires -
Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 17:57
Pince mi et pince la sont sur un radeau,
ça me gratte.
L'ennui à la baille
et la gueule de rire
de nos ienchs hirsutes
aux abois d'accueil ivres
de n'importe quelles roues.
Tout ça, tout ça,
pelle mêle à la neige,
dans l'air le parfum de la fumée du bois
dont je me chauffe.
Rosaire de pensées païennes,
grains de soleils dévalisés par les oiseaux,
des copeaux,
des pétales de mots,
des chevaux un cheval,
des cadeaux un que dalle,
j'en ai plus rien à pleure.
Même pas mal.Janvier 2010
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Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 17:56
Peut-être que nous n'avions pas eu assez de force
pour nous souhaiter un devenir.
Peut-être que nous avions fait une fausse note
quelque part entre les mondes.
Peut-être que nous nous étions trompés de porte.
Peut-être ce soleil trop dilué...
Franchir un nouveau seuil
le coeur et le corps livrés
à des morsures préméditées,
mais nous n'en saurons rien
avant l'heure.
C'est toujours l'hiver que tout commence.
Peut-être décaler janvier
pour que l'année se lève
avec le vent de juin,
il n'y aurait pas besoin de rentrer du bois,
pas de givre craquillant sous les pas,
ni le silence glacé lacé autour de toi.
Peut-être penser plus fort encore
à nous souhaiter un devenir.
2010
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