-
Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 16:57
Tu me souviens
présent,
sur nos doubles voies.
Ton empreinte musicale
au delà du miroir.
Et le temps nous traverse
de saisons parallèles,
aux mêmes constellations.
J'ai des visions de bleu très ciel
univers toi.1979
1 commentaire -
Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 16:56
A perte de lumière
les oiseaux
seuls intermédiaires
entre le couchant et la mer
Là-bas où je n'attends plus
il y aura levant.
La nuit agglutine aux vitres
un peu de rêves fanés-brûlants1978
2 commentaires -
Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 16:54
C'est à Jamais que tu appartiens,
aux heures filantes des étoiles.
La lune traîne au petit jour.
Elle a un goût de déjà vu
et de trop tard.
Tes mains courent sur la guitare,
tes mains hantées de paysages.
Le seul instant solide
dans ce port inventé,
c'est ce vieux répertoire
où s'ancrent tous les éclats
de phares
perdus.1980
6 commentaires -
Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 16:51
Tristesse diffuse
Elle ne crie plus
Elle ne bat plus aux tempes
Elle se dépose et s'accumule
sans faire d'histoires
Elle ne va plus au fond des choses
Et moi je reste moi
l'affectif en chantier
1978
votre commentaire -
Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 16:46
Des étoiles épinglées au ciel
la nuit tendue comme un silence
et l'Est qui respire
et se déchire
et s'ouvre à l'aube comme une vague
comme un lent volet de bois bleu
comme une avalanche à l'envers
de lumière, une flamme d'eau
qui danse au fond du paysage
Du bonheur plein le regard
Juste ce regard là
Sans se retourner
1985
Texte paru à La Barbacane N° 95/98et dans Ecrit(s) du Nord N° 23-24
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique