• Home Again: musique de Michael Kiwanuka

    La vidéo est de 2013

     

    Je la vis bien ma vie
    Je l'endosse comme une soie légère
    Au soleil réversible
    Souple et ample
    Elle me va, même si

    Les traces de brûlures
    Cicatrices de failles, les césures tatouées
    Les veines d'éboulis

    Pour l'heur
    Il est des lumières frisantes qui me hantent
    Et me portent
    Et je la porte bien, ma vie
    Elle est riche des histoires croisées
    De passants du passé, traversées de chemins
    D'où je viens même si

    Même si un autre sol d'où je vais
    Je vais bien
     

    Avril 2011

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    2 commentaires
  • Continue ton parcours éphéméride,
    ne lâche pas en plein ciel, mon pote !
    Attends,
    tu as le temps.
    Tu attends.
    Les secondes passent,
    un tic un tac,
    elles passent.
    Une goutte
    une goutte
    de sable.
    L'inexorable en perfusion.
    Je verserai dans ton sablier
    des musiques oubliées :
    le bruissant du torrent
    la volée de midi au clocher du village
    le phrasé de tes mains sur la peau des tam-tams.
    Et puis
    je verserai des paysages éteints :
    la lumière du vent
    le soleil rouge du soir
    l'ombre bleue du chemin.

    J'ai gagné pour ce soir.

    Dans tes yeux se rallument
    les instants retenus.
     

    Avril 2011

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  • J'aimerais croire au sillage d'un soleil convergeant
    Vers les îles qui s'oublient, se perdront
    J'aimerais croire aux dissidences atlantides

    Tu planes à dix-mille

    Dix mille pétales de mai
    Les fleurs d'incendies écloses dans la rue
    Un peuple déplié

    Tu planes à dix-mille

    Il est des frontières fermées
    Des couloirs interdits
    Des rivages où n'abordent que des silences saturés
    Dommage

    Tu planes à dix-mille

    A dix-mille lieues devant
    J'aimerais suivre l'épars des oiseaux
    Ou la route du sel
    Mais partir

    Tu planes à dix-mille

    Je veux du large, je veux du loin
    Loin des cathédrales ardentes
    Que nous érigerons à l'Empire que tout
    D'hommage
     

    Avril 2011

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  • Ce n'est pas que ça me manque
    non
    c'est juste là maintenant
    cet instant-là précisément
    Un afflux de ciel et de vent
    le vent portant la voix d'un rire
    peut-être
    C'est comme une marée montante
    un afflux océan de sentiments
    ça déborde
    C'est parce que la lumière
    là maintenant
    elle fait des flaques sur la chaux des murs
    elle fait des flaques par terre où se vautraient les chiens
    Ni de chaux ni rien mais la même lumière
    alors j'y pense
    Ce n'est pas que la terre me manque
    non
    mais la lumière...
    elle m'envahit dedans
    D'une certaine manière c'est la lumière
    qui me ramène
     

    Avril 2011

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  • Tu as joint ta voix à la mienne avant même d'entrer :
    c'est comme ça que tu es arrivé dans mon avril,
    la voix d'abord.
    La porte s'est ouverte sur mes notes malhabiles,
    notre choeur embrasé de pénombre solaire.
    Tu as pris une guitare aussi,
    la mi-nuit fuyant sous nos doigts sur les repères de nacre.
    Dix-sept printemps la vie devant.
    Je me souviens du sourire bleu de ton regard
    qui répondait, qui répondait
    et j'appelais sans te savoir.
    Un duo comme un flash,
    une photo de mélodie.
    Il me restera l'odeur des poivriers,
    les chenilles lumineuses des trains dans la vallée
    emportant avec elles les étoiles et le ciel
    et cet éclair adolescent,
    son coup d'éclats de lune foudre.
    C'est comme ça que tu es sorti,
    ta voix depuis.
     

    Mars 2011

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