-
Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 19:54
Home Again: musique de Michael Kiwanuka
La vidéo est de 2013
Je la vis bien ma vie
Je l'endosse comme une soie légère
Au soleil réversible
Souple et ample
Elle me va, même siLes traces de brûlures
Cicatrices de failles, les césures tatouées
Les veines d'éboulisPour l'heur
Il est des lumières frisantes qui me hantent
Et me portent
Et je la porte bien, ma vie
Elle est riche des histoires croisées
De passants du passé, traversées de chemins
D'où je viens même siMême si un autre sol d'où je vais
Je vais bienAvril 2011
2 commentaires -
Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 19:52Continue ton parcours éphéméride,
ne lâche pas en plein ciel, mon pote !
Attends,
tu as le temps.
Tu attends.
Les secondes passent,
un tic un tac,
elles passent.
Une goutte
une goutte
de sable.
L'inexorable en perfusion.Je verserai dans ton sablier
des musiques oubliées :
le bruissant du torrent
la volée de midi au clocher du village
le phrasé de tes mains sur la peau des tam-tams.Et puis
je verserai des paysages éteints :
la lumière du vent
le soleil rouge du soir
l'ombre bleue du chemin.J'ai gagné pour ce soir.
Dans tes yeux se rallument
les instants retenus.Avril 2011
votre commentaire -
Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 19:52
J'aimerais croire au sillage d'un soleil convergeant
Vers les îles qui s'oublient, se perdront
J'aimerais croire aux dissidences atlantidesTu planes à dix-mille
Dix mille pétales de mai
Les fleurs d'incendies écloses dans la rue
Un peuple dépliéTu planes à dix-mille
Il est des frontières fermées
Des couloirs interdits
Des rivages où n'abordent que des silences saturés
DommageTu planes à dix-mille
A dix-mille lieues devant
J'aimerais suivre l'épars des oiseaux
Ou la route du sel
Mais partirTu planes à dix-mille
Je veux du large, je veux du loin
Loin des cathédrales ardentes
Que nous érigerons à l'Empire que tout
D'hommageAvril 2011
votre commentaire -
Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 19:51
Ce n'est pas que ça me manque
non
c'est juste là maintenant
cet instant-là précisément
Un afflux de ciel et de vent
le vent portant la voix d'un rire
peut-être
C'est comme une marée montante
un afflux océan de sentiments
ça déborde
C'est parce que la lumière
là maintenant
elle fait des flaques sur la chaux des murs
elle fait des flaques par terre où se vautraient les chiens
Ni de chaux ni rien mais la même lumière
alors j'y pense
Ce n'est pas que la terre me manque
non
mais la lumière...
elle m'envahit dedans
D'une certaine manière c'est la lumière
qui me ramèneAvril 2011
votre commentaire -
Par Volets ou vers le 28 Août 2014 à 19:50
Tu as joint ta voix à la mienne avant même d'entrer :
c'est comme ça que tu es arrivé dans mon avril,
la voix d'abord.
La porte s'est ouverte sur mes notes malhabiles,
notre choeur embrasé de pénombre solaire.
Tu as pris une guitare aussi,
la mi-nuit fuyant sous nos doigts sur les repères de nacre.
Dix-sept printemps la vie devant.
Je me souviens du sourire bleu de ton regard
qui répondait, qui répondait
et j'appelais sans te savoir.
Un duo comme un flash,
une photo de mélodie.
Il me restera l'odeur des poivriers,
les chenilles lumineuses des trains dans la vallée
emportant avec elles les étoiles et le ciel
et cet éclair adolescent,
son coup d'éclats de lune foudre.
C'est comme ça que tu es sorti,
ta voix depuis.Mars 2011
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique