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Calcul mental
J'additionne les étoiles,
les voeux qui vont avec,
les ronds de lune dans l'eau
et le matin.
Je soustrais 40 rangées de haricots
sous la pluie, le chagrin.
Je pose un
et je me retiens
à toutes ces épaules solides,
ça fait tout.
J'additionne les rires, les verres et la musique,
j'enlève la solitude de nos dimanches soirs
quand le silence revient.
Je pose un
et je retiens bien :
les pizzas dans le four,
la guitare de Sylvain
et l'aube qui nous cueille tous encore debout.
J'additionne les matelas partout,
demain c'est maintenant,
le regard de mes chiens.
Toi ôté de Nous
je retiens tout,
ça fait sans.Décembre 2010
Tags : poésie, deuxième volet
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Commentaires
Certainement, Bruno :-))
Plus difficile à écrire parce que sans doute pas très intéressant à vivre et du coup sans regret
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Et je me dis en lisant ton texte qu'il doit être bien plus difficile d'écrire quand les pizzas au four seront partagées avec des supporters de football, que Sylvain n'a jamais joué de guitare, que l'aube reste couchée avec la gueule de bois et qu'il n'y a plus même le regard des chiens car il les a emmené avec lui.
Non?