-
Chrysalide
Je me croyais plus forte et lisse
d'une force lissée à toute épreuve
surface d'eau dormante
mer étale
hermétique
mais tu souffles un vent aigre
plissant de cicatrices l'infime et l'infini
chaleur d'hier d'une terre réfractaire
j'ai froid
empreinte abrasive de sentiments mêlés
au moindre signe de toi
sauve qui ne peut pas
soudain égarée dans la rue
je tombe
dans le panneau Toutes directions
à défaut de savoir où diriger mes pas
et mes ne pas
mes certitudes mal menées
je sais
pourtant je sais
mais c'est plus fort que moi
il faut que je me perde
il faut que j'aboutisse
à la métamorphoseMai 2011
Tags : poésie, troisième volet
-
Commentaires
3Bruno FortuneRVendredi 6 Mai 2016 à 00:27Je pense que c'est dans ces moments là, le cœur plein d'échardes, qu'on écrit les plus belles choses.
Ajouter un commentaire
Comme une confidence à l'oreille en dehors du temps qui ne traverse mais reste comme une note prolongée, profonde...