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Maloya
Un angle de ma fenêtre est biseauté de lune
C'est par là que la nuit déborde
Et déverse pêle-mêle
Une odeur fumée de spirale
Une maloya de samedi soir
Une esclandre de chiens
Un coq suraigu
A ma cheville s'agrippe une morsure de fièvre
Je me débats
Et dent pour dent
Je t'assassinerais volontiers
Tu sais
13 mars 2016
Tags : poésie, huitième volet
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