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Voilà
Voilà,
ça c'est la souffrance
que j'imprime à ton histoire.
C'est le paysage
que je donne à ta vie.
C'est ma tendresse qui se brûle à ton rire.
Voilà, ça c'est mon évidence,
mes mains ouvertes malgré tout,
et c'est le seul silence possible.
Je suis venue me déchirer
à l'aube dispersée des étoiles.
Je suis venue te renvoyer à ton regard.
Je te regarde avoir mal à mon amour-miroir.
Tu n'as pas le droit de m'en vouloir.
J'avais attendu que tu Nous oublies.1987
Tags : premier volet, poésie
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