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Vers à travers verres (correcteurs)
Justement
Il y avait comme une buée
sur les carreaux que je n'avais pasJ'apprivoise un paysage cru
Accru
Plus épicé
Les couleurs grésillent
Le vent papillote les feuilles qu'il détacheVoir loin si j'y suis
Le midi à ma porte
Surtout pas le miroir
Le ciel est piqué d'étoiles immédiates
Tags : poésie, septième volet, brèves
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Commentaires
3Clément G. SecondSamedi 8 Août 2015 à 08:51Splendide dernier vers faisant accéder le regard à l'immensité fine... Je donnerais bien pour lui une étagère de mes livres...D'autant plus efficace qu'il saisit par rupture avec l'apprivoisement comme enjoué de la nouvelle vision qui précède. Étoiles immédiates serait bien un oxymore caché, à clef subtile. Bravo, Colette... Non, Bravísimo
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je l'aime ce ciel piqué d'étoiles !!!
je suis à court de mots,, mais j'aime me semble inusable à propos de tes textes,,;-)