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Une vie devant soi
Jeter les mots en bas des socles où ils étaient vissés
Travestis de silences comme une fêlure de voix
Les paroles s'échappent d'un trop plein de taire
C'est une plaie ouverte et joyeuse
Une trace de rigole
Un roulis-éboulis de pensées qui se cherchent
Où en étais-je, déjà ?
J'en étais au sens des aiguilles du temps
Aux adieux distillés comme un parfum de fleur
Finalement libérée, merci
Je laisse mes plumes là-bas
Et viens on y va, viens
On y va
Alors vas-y
Vacille
...
Et je pose mes pas sur des pages ouvertes
J'y mettrai des fenêtres coloriées lagon
Des empreintes de sel séché à ton soleil
Des reflets d'avenir
Ce sera juste moi, un peu dépossédée
Presque tue mais vivanteUne sorte de vie devant soi
7 avril 2012
Texte paru à La Cause Littéraire
Tags : poésie, quatrième volet
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Commentaires
3helene PyMardi 24 Mars 2015 à 20:38C'est quand même beau la vie! surtout quand elle est amoureuse! surtout quand on sait si bien l'écrire!
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"Un roulis-éboulis de pensées qui se cherchent"... Belle image, pour un texte qui me parle de la luxuriance d'après effondrement.
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