-
Une vie d'été
Le vent feule, âcre
parfum de branches brûlées
haleine salée de fenaison
Il existe une vie d'été
de l'autre côté
des notes de clocher
par où le temps m'échappe
Attente embracelée
Il manquerait le large d'une page à remplir
aux manières de fleurs amples de magnolias
Ligne de crête à suivre du bout des yeux
fermés25 juin 2013
Texte paru au CAPITAL DES MOTS
Tags : poésie, quatrième volet
-
Commentaires
Je ne tiens pas particulièrement à rencontrer les amis du wizz ou facebook, préférant ces échanges épistolaires, mais quand je lis ces lignes ça me touche si profondément que j'ai envie de te faire une bise de remerciement. Bise, Bruno
5TanguySamedi 7 Mars 2015 à 18:29Colette, si tu savais le nombre de pages qu'il m'a fallu consulter pour saisir la subtilité de ce mot.... Je te l'ai dit et te le confirme : tu me rends vraiment intelligent (enfin , je veux dire "plus").
Grâce à toi et à la mélodie de tes mots, mon QI atteint un seuil de non retour. Il rougeoie de bonheur et plane au dessus d'un nid de coucous ... (j'ai dit : "coucous" !) d'où s'échappe "une haleine salée de fenaison" le long de cette "ligne de crête" qu'il suit "du bout des yeux" plissés (pas folle la guêpe !)
7TanguySamedi 7 Mars 2015 à 20:51Dans une épicerie qui capitalise sur les mots , au fond de l'impasse. Tu ne peux pas la rater, ses volets sont verts , la porte est toujours ouverte de jour comme de nuit. A l'intérieur, un enchevêtrement de lettres qui cherchent fortune en s'associant tant bien que mâle , les unes avec les autres. T'en prend une , t'en prend deux et ainsi de suite ...tu capitalises quoi ! Tu les gardes quelques temps et tu les refourgues en douce en faisant une substantielle plus-value ...
Alors là, tu m'as bien eue ! Maintenant ça existe puisque je l'ai écrit :-))
Giono m'a-t-on dit, avait répondu à des personnes qui lui disaient avoir cherché Elzéar et avoir été très déçues en réalisant qu'il n'existait pas :
mais bien sûr qu'il existe puisque je l'ai inventé.
Ajouter un commentaire
Colette, tu me rends intelligent !
Car jusqu'alors , j'étais embracelé par une ignorance coupable... et j'avais du mal à atteindre cette "ligne de crête à suivre du bout des yeux fermés" - Maintenant grâce à toi, je sais le faire...
Rien que pour ça : un grand MERCI !
Affectueusement.