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Transhumance
Les troupeaux
amorcent un perceptible mouvement de sonnailles
Echarpés sur le buis, des flocons de suint
11 octobre 2015
Tags : poésie, septième volet
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Commentaires
2JoëlleLundi 12 Octobre 2015 à 22:15Tu me renvoies à Giono et ce n'est pas rien.4barbaraSamedi 17 Octobre 2015 à 17:33je ne sais pas comment mettre un commentaire à la hauteur de ta humble mais grandiloquente petite prose!... C'est magnifique. A croire que tu étais avec nous dans les buis
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Samedi 17 Octobre 2015 à 21:52
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Très belle façon d'entendre et de voir. Ces "flocons de suint" j'en suis jaloux, c'est tout à fait ça, ni plus ni moins.
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Samedi 17 Octobre 2015 à 21:54
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Oui, j'étais dans les Baronnies, pas très loin de Buis, c'est presque ça! Mais toi, tu étais et dans les buis et dans les mots. Bisous!
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L'ouïe (à l'aveugle) puis l'œil observateur : de l'inflexion dans l'immense aux traces relevées. Dans l'intervalle, progression (animale et humaine) suggérée. Le tout en si peu de mots, mais si évocateurs. Très beau !