• Si seulement

    Il se lève des houles creusées à même l'amer
    Ce n'est pas un combat mais cela y ressemble
    Je tourne les vagues contre moi
    Je prends les armes que tu me donnes
    Je rêve des territoires brandis comme des offrandes
    Il ne reste que les aubes où je ne serai pas
    Il se lève un soleil malade de certitudes
    Un chant d'eau qui éclate et n'en finira plus
    Je pourrais tout te dire, je pourrais tout te taire
    Choisir des silences et des mots âpres-doux
    Raconter le lichen bleu sur les rochers
    La porte de la grange toute lasurée de rouille
    Le renard qui mange dans la gamelle du chat
    Faire et défaire ce que je dois
    On ne peut pas garder ce qui n'existe pas
    Inventer des verrous, des serrures et des clés
    Je pourrais même aussi nous trouver des excuses
    Pour que toute cette histoire ne soit pas moche
    Au fond
    Nous vouloir élégants
    Dans notre façon d'en rester

     

    Décembre 2011

    « L'insomnie inutile Ecran »
    Partager via Gmail Yahoo!

    Tags Tags : ,
  • Commentaires

    1
    Lundi 18 Janvier 2016 à 15:15

    Faire et défaire, oui. De fait en défait, ça donne une vie. 

    • Nom / Pseudo :

      E-mail (facultatif) :

      Site Web (facultatif) :

      Commentaire :


    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :