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Peut-être mais
Dessous les frondaisons des îles révélées
Chercher l’or lisse et l’ambre
Des lumières à venir
Une trace de soleil éventré
Déversé
J’ai peut-être rêvé ce lambeau de chemin
Là dénoué
Ce coton de ciel pourpre
Ces griffures de ronces
Et de rosiers mêlées
Mais la couche d’un chevreuil
Au creux de l’arbre mort
J’ai peut-être rêvé les brindilles foulées
Et l’antre abandonné
Où je venais enfouir l’horizon à mon tour
Sauve/garder ce qu’il restait de moi
Chaque fois, chaque foi j’y croyais
Une idée de sentier l’été
Aux poussières soulevées
Peut-être j’ai oublié
Une idée de mistral aura tout emporté
Peut-être
Mais un velours poivré
De menthe dans la boucheAvril 2011
Texte paru à La Cause Littéraire
Tags : poésie, troisième volet
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Commentaires
3helene PyDimanche 26 Avril 2015 à 17:48
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Je le sens à merveille, ce velours poivré. Et j'aime la séparation entre sauve et garde.