• Peut-être mais

    Dessous les frondaisons des îles révélées
    Chercher l’or lisse et l’ambre
    Des lumières à venir
    Une trace de soleil éventré
    Déversé
    J’ai peut-être rêvé ce lambeau de chemin
    Là dénoué
    Ce coton de ciel pourpre
    Ces griffures de ronces
    Et de rosiers mêlées
    Mais la couche d’un chevreuil
    Au creux de l’arbre mort
     
    J’ai peut-être rêvé les brindilles foulées
    Et l’antre abandonné
    Où je venais enfouir l’horizon à mon tour
    Sauve/garder ce qu’il restait de moi
    Chaque fois, chaque foi j’y croyais
    Une idée de sentier l’été
    Aux poussières soulevées
    Peut-être j’ai oublié
     
    Une idée de mistral aura tout emporté
    Peut-être
     
    Mais un velours poivré
    De menthe dans la bouche

     

    Avril 2011

    Texte paru à La Cause Littéraire

    « Aujourd'hui maintenantEquilibre »
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  • Commentaires

    1
    Samedi 25 Avril 2015 à 12:07

    Je le sens à merveille, ce velours poivré. Et j'aime la séparation entre sauve et garde. 

    2
    Samedi 25 Avril 2015 à 23:05

    Comme tes ballades sont plus présentes que bien des promenades aveugles.

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    3
    helene Py
    Dimanche 26 Avril 2015 à 17:48

    Très fort !

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