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Ma naturopathe iridologue
Elle a regardé dans mes yeux.
Et elle m'a dit :- Vous ne vous aimez pas. Vous avez un grand travail à faire sur vous pour apprendre à vous aimer.
- Ah ?
- Oui. C'est du gâchis parce que vous êtes une belle personne. Vous devez travailler là-dessus. Vous devez écrire. Tout ce qui vous chagrine, vous met en colère, vous angoisse, vous devez l'évacuer sur le papier.
- Ecrire ? Mais je le fais !
- Et qu'écrivez-vous ?
- Plutôt des poèmes.
- Bon alors écrivez. Sous n'importe quelle forme, poétique ou autre. Et ensuite vous brûlez.
Allons bon...3 octobre 2014
Tags : chroniques
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Commentaires
Voui :-)
N'empêche qu'elle m'a donné un tas d'explications par rapport à l'origine de mes malaises et ça tient la route (conseils alimentaires). Je crois que ça va le faire. Ça serait drôlement youpi !
Moi je veux bien que tu mange des pommes un jour et des prunes le lendemain, que tu te tapes des tomates au goûter, je veux bien tout ce qu'elle veut, mais tu brûles pas tes textes, hein ? Les fruits cru, OK, mais pas les textes cuits.
Mais il ne s'agirait que d'une salade de mots pas vraiment préparée aux petits oignons. Et je brûle ça où après, dans ma ville ? Ça va faire sonner l'alarme à incendie que le proprio a posée, c'est malin. Elle est rigolote, l'irigologue...
hi hi, joêlle, elle ne lui demande pas de brûler ses textes, mais de les écrire. Ce qui m'étonnes, c'est qu'intuitive comme elle semble l'être (elle l'est forcément, de par son métier), la dame n'ait pas compris que Colette écrivait déjà, et que c'était même là l'essentiel de sa vie.
oups, c'est tellement débile que j'avais pas compris ; elle m'est de moins en moins sympathique, ta naturomachine ! Moi, tu sais, les autodafées et les charlatanes, à part les dézinguer dans mes bouquins, je vois pas très bien l'intérêt !
Moi j'aime bien le côté sorcellerie en même temps gniark gniark. Tu ne me vois pas en sorcière ? (je connais un lutin qui doit être affligé.... )
"et ensuite vous brulez". Après tout elle ne dit pas quoi. Peut-être que tu brûleras de poésie ou bien cela sera comme dans les jeux d'enfants froid, tiède, chaud, brûlant et tu brûleras d'avoir enfin trouvé ta voie ou ta voix.
si le Lutin est dans le coup et que tu nous la joues sorcière, alors, forcément, du balai, l'autodafée ! et si t'as besoin d'un coup de main, j'arrive avec Don Quichouchoute, mon ange-Castor aux grandes ailes !
Merci Brigitte :-) Tu m'as fait peur tu sais ? Tu as mal fait le lien sur ton nom, j'ai cru que tu avais autodafé ton blog ! Mais ouf Courtmétrique est toujours là.
Gros bisous ma Gudule et à Don Quichouchoute aussi (ça lui va bien )
ayé, on a tous les éléments pour un joli conte terrifiant, là ! tu t'y colles, ou moi ? (mais interdit de le brûler après, hein ! en plus, tu es priée de t'aimer autant qu'on t'aime !
Mais belle Kô, chaque jour je me demande si je ne vais pas l'autodafer ce blog car je n'ai plus aucune inspiration et il est un peu en déshérence. Et puis je vois les quelques personnes qui viennent me lire et je renonce. Bises à toi.
Tiens ?! On parle de moi, ici-dedans ?
Vu que tu écris à l'ordinateur, va falloir que tu brûles le clavier à chaque poème, alors. J'espère que t'as un "Surcouf" à proximité, pour ta consumation courante.
Ma Gudule, j'arrive trop tard pour faire écho. Sinon, je t'aurais accablée de bisous.
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Samedi 3 Octobre 2015 à 21:45
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Curieux diagnostic ! et curieuse thérapie ! Encore heureux que cette dame ne pratique pas la méthode Coué !