• Jamais

    C'est à Jamais que tu appartiens,
    aux heures filantes des étoiles.
    La lune traîne au petit jour.
    Elle a un goût de déjà vu
    et de trop tard.
    Tes mains courent sur la guitare,
    tes mains hantées de paysages.
    Le seul instant solide
    dans ce port inventé,
    c'est ce vieux répertoire
    où s'ancrent tous les éclats
                                              de phares
                                                          perdus.

     

     

    1980

    « ChantierLevant »
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  • Commentaires

    1
    Dimanche 26 Juillet 2015 à 10:41

    Les mains hantées de paysages et les éclats de phare perdus...pépites que je garde bien au chaud. Merci madame. 

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    2
    Tanguy
    Dimanche 26 Juillet 2015 à 10:54

    Faudra que tu m'expliques un jour ...les raisons qui font que je prends un uppercut à chaque fois que je te lis ! Merci Colette , je te l'ai déjà dit mais te le redis avec bonheur : TU ME RENDS INTELLIGENT !  (je sais, c'est pas très difficile vu le peu de boulot à accomplir pour ce faire, mais quand même ...)

    3
    nidjittt
    Dimanche 26 Juillet 2015 à 12:16

    C'est ça tu nous transforme en chercheurs d'or......

    4
    Suzâme
    Dimanche 26 Juillet 2015 à 16:22

    Poésie éclose à chaque mot-éclat. Elle révèle, soulève, élève l'âme qui se renouvelle à chaque poème... 


     

    5
    Patrick Gonzalez
    Dimanche 26 Juillet 2015 à 18:59

    Toujours beau !!! à l'essentiel,, suis fan

    6
    Dimanche 26 Juillet 2015 à 22:16

    Merci à tous ! Ce texte est très très ancien, je suis contente qu'il plaise.

    Tanguy, je ne voudrais pas te faire de mal, hein sarcastic

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