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    Au lendemain de toi
    Je m'oblige à aller
    Je cède au vacarme des rues
    Le coeur roulé en boule au fond de la poche
    Ta voix enfouie, mon silence avec
    Je marche pour nous fuir, chaque pas est un chemin
    Je retarde l'instant où je nous ferai face
    J'économise ainsi la peur
    Le froid
    Je te fais une place ensevelie
    Dans le vent bleu
    Et puis le soir me rattrape
    Un mouvement de toile
    D'étoile ?
    C'est comme quelque chose qui se défroisse
    Et se replie
    Et se défroisse

     

    Décembre 2011

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  • Commentaires

    1
    Janpih
    Jeudi 19 Février 2015 à 11:45

    Votre texte est d'une actualité brûlante pour moi. Je pleure à chaudes-froides larmes.

    2
    Jeudi 19 Février 2015 à 12:54

    Pardon Janpih...

    3
    Janpih
    Jeudi 19 Février 2015 à 12:58

    Pourquoi pardon ? C'est ainsi... Vous n'y êtes pour rien. La beauté de vos mots, je les prends comme une force, pour aller de l'avant.

    4
    Jeudi 19 Février 2015 à 14:04

    Merci pour tes mots-raison.

    Une oraison d'un au-delà, vivant.

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    5
    Mercredi 25 Février 2015 à 09:05

    Ca me rappelle de bien sombres souvenirs que tu dépeint si bien. Mais aujourd'hui ce ne sont plus que des souvenirs, Janpih, ce ne sont plus que des souvenirs...

     

    6
    Bruno
    Lundi 22 Février 2016 à 09:33

    ça fait du bien le matin au réveil , de te lire,

    du bien pour la journée !

      • Lundi 22 Février 2016 à 10:29

        Super ! Alors bonne journée Bruno.

    7
    Lundi 22 Février 2016 à 13:19

    Magnifique peinture d'émotions. J'aime beaucoup

    8
    Lundi 22 Février 2016 à 15:19

    Merci beaucoup Roseline !

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