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Ecran
Au lendemain de toi
Je m'oblige à aller
Je cède au vacarme des rues
Le coeur roulé en boule au fond de la poche
Ta voix enfouie, mon silence avec
Je marche pour nous fuir, chaque pas est un chemin
Je retarde l'instant où je nous ferai face
J'économise ainsi la peur
Le froid
Je te fais une place ensevelie
Dans le vent bleu
Et puis le soir me rattrape
Un mouvement de toile
D'étoile ?
C'est comme quelque chose qui se défroisse
Et se replie
Et se défroisse
Décembre 2011
Tags : poésie, troisième volet
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Commentaires
3JanpihJeudi 19 Février 2015 à 12:58Pourquoi pardon ? C'est ainsi... Vous n'y êtes pour rien. La beauté de vos mots, je les prends comme une force, pour aller de l'avant.
Ca me rappelle de bien sombres souvenirs que tu dépeint si bien. Mais aujourd'hui ce ne sont plus que des souvenirs, Janpih, ce ne sont plus que des souvenirs...
6BrunoLundi 22 Février 2016 à 09:33ça fait du bien le matin au réveil , de te lire,
du bien pour la journée !
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Lundi 22 Février 2016 à 10:29
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Votre texte est d'une actualité brûlante pour moi. Je pleure à chaudes-froides larmes.