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D'un an à l'autre
Tous arrimés à la grand mare des canards
nous avons attendu que bascule l'année,
nous avons accueilli le soleil très bleu
de ce nouveau janvier.
Prendre une douche,
se laver de l'an, du temps, se laver d'hier:
ruissellent les saisons noyées,
les heures scarifiées,
les déraisons, les peurs,
les tempêtes, les deuils.
Et puis marcher
sur cette portion d'hiver,
terre de chèvres sous les semelles.
Quand tout a basculé
nous nous aimions toujours.
Tout va bien.
5 janvier 2011
Tags : deuxième volet, poésie
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Commentaires
2CachouSamedi 2 Janvier 2016 à 18:15Je voudrais qu'on puisse arrêter de conjuguer le verbe "basculer" à tous les temps du futur ....
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C'est vrai : "TOUT VA BIEN" ! sinon à quoi serviraient ces maux ?