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D'où viennent les images
Une page de sirocco cette nuit s'est ouverte
Un souffle à peine plus appuyé que le silence
Un gouffre de sud dans la brèche
Je n'invente rien
Ocre, la neige au matin
C'est comme ça que les mots suspendent à la mémoire
Des chapardes d'images
Des horizons noyés
Des tempêtes éteintesLa mer bat dans les tempes
Un ressac de nuits et de jours et de nuitsLorsque le ciel arbore un soleil amarré à l'encre des orages
Je ne sais plus alors à quel monde appartient
L'aube ainsi convoquée3 février 2013
Texte paru au CAPITAL DES MOTS
Tags : poésie, quatrième volet
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Commentaires
Que c'est beau, mais que c'est beau, putain que c'est beau!!