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Contre-jour
Sylvia Howard : I Wanna Go Somewhere
Là où je suis, tu ne peux pas me rejoindre.
Entre hier et demain,
un peu plus, tellement moins.
De la tendresse il resterait une ossature,
une silhouette de mémoire
décalquée sur l'écran permanent des murs que tu longes,
une surenchère de souvenirs détourés au cutter
d'un soleil projeté.
Entre nous,
entretemps,
un aujourd'hui oscille.
Peut-être un souvenir délibérément flou
d'un contre-jour pardonné,
forcément.
Car je te perds à bout de toutes mes forces à venir.
Je déroule la distance de nos silences,
je déroule un chemin de poussières déposées,
impassibles.
Et puis à contre-jour on ne voit rien.
Là où je suis, dedans,
c'est loin.Texte mars 2011
Vidéo 9 avril 2013
Tags : poésie, troisième volet, vidéo, poème vidéo
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Commentaires
C'est vrai Joëlle, que ça ne doit pas être galvaudé mais putain de bordel de merde QUE C'EST BEAU en majuscule!
5CachouMardi 8 Décembre 2015 à 23:19Bon, d'accord, je ne "galvaude" pas alors mais ... "++++++", je peux ?!
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Mercredi 9 Décembre 2015 à 10:40
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Il y a des perles irisées, là. Mais je ne vais pas les citer, ça ferait catalogue. Et puis je me refuse à dire "sublime" et "génial", parce que c'est bien trop galvaudé sur ces espaces virtuel non vertueux. Et tu mérites bien des états admiratifs, mais certainement pas d'être galvaudée.