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Chuut
voudrais poser les lèvres
sur les paroles que tu17 février 2015
Tags : poésie, sixième volet, brèves
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Commentaires
2Clément G. SecondMercredi 18 Février 2015 à 16:16Conciliation fine de la vraie pudeur avec le donné à lire d'un aveu intime.
Une minimalité (minimalisme n'irait pas, vous n'êtes pas systématique) qui ne sangle pas mais ouvre. Rien à voir avec la concision. C'est l'ex- pansion paradoxale d'une phrase ( ses deux bouts significativement tronqués) à la grâce de moins de dix mots et du vaste blanc de la page, du silence auquel invite le titre.
Merci Colette pour cette suite brève qui, l'implicite aidant, en dit tellement plus long qu'elle-même !
Qui nous met en poésie.
Clément
4JoëlleMercredi 17 Février 2016 à 20:09Je me sens bien désarmée, derrière ce qu'a dit Clément. Pas mieux, mais pareil, en plus silence.
C'est drôle comme Tanguy résume ce remarquable poème tronqué par un jeu de mots aussi concis et Clément qui le dissèque avec grande intelligence.
Ils sont forts tes lecteurs!
Pour ma part je rejoins Joëlle; Tout a été dit et Toi avec tant de grâce
6nidjittJeudi 18 Février 2016 à 14:07
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Quelle chuuteee !