• Ce que je sais le mieux non-dire

    J'attends un oubli perceptible
    Qui me viendrait on ne sait d'où
    Comme un silence révélé
    L'irréversible tournure des choses
    Vertige calcaire des falaises
    Mais s'il m'avait fallu tomber
    Depuis
    Depuis le temps, je l'aurais fait
    Il est trop tard, maintenant
    Il est trop de nuits passées
    Ce matin je relève ma vie
    Une vire-voltige de neige
    Des baisers doux de givres blancs
    Un reste d'hiver italique saupoudré sur les épaules
    Ce que je sais le mieux non-dire pour en arriver enfin là
    C'est le coeur assidu qui bat
    Le cœur qui bat et puis courir
    Crisse, la trace de mes pas
    Et puis la vie, et puis l'issue
    Au bout du vent les bras offerts
    Ouverts
    Grand

     

    janvier 2012

    Publié dans la revue Incertain regard n° 8

     

    « PromesseLa désenclave »
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  • Commentaires

    1
    helene Py
    Jeudi 30 Avril 2015 à 14:08

    L'issue arrive et puis non, ce n'est pas elle, il faut reprendre son bâton de pélerin(e)... La vie n'est qu'un mirage... Un jour, on arrive vraiment et tiens, c'est la fin !

    2
    Jeudi 30 Avril 2015 à 14:15

    Oh alors on ne va pas se presser...  sarcastic

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