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Alizés
Le vent s'est emparé des ombres
Elles flambent comme des torches noires
La terre a bu toute la saveur des pluies
Un escargot pointu suce une trace d'eau
Et les alizés poussent une houle diagonale
17 février 2016
Tags : huitième volet, poésie
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Commentaires
A la suite de la lecture de tes vers j'ai été faire un tour sur le site de Clément G. Second. Quelles belles intelligences entre vous! et comme son analyse à une résonnance entre ses vers et les tiens. Tes vers qui se prolongent si bien avec son commentaire, son commentaire qui parle la même langue que ses vers.
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En embrassant d'un semblable mouvement – d'un même accent – l'immense et l'infime, vous donnez en partage la beauté de chaque élément qui avec les autres se conjugue. Paysagisme essentiel : le jeu des présences est à soi-même sa propre raison. Cinq vers, un ravissement.